Chaque année, dans la plupart des écoles et des garderies, le même fléau s’abat sur les familles : un courrier indiquant que les poux sont de retour !
Avant ils étaient très présents en hiver mais désormais on trouve des poux depuis la rentrée jusqu’aux grandes vacances. Ces petites bêtes affectionnent certes les bonnets et les écharpes, mais le grand soleil n’empêche pas le contact rapproché entre les plus petits, du coup les poux sont désormais là toute l’année au grand dam des parents et des enseignants.
Traiter le problème à temps est une des clés du succès afin de les éliminer.
Qui sont ces petites bêtes qui font s’arracher les cheveux des parents et du corps enseignant ?
Les poux sont de minuscules insectes aux pattes crochetées qui s’agrippent aux cheveux. Ils ont besoin de notre sang pour se nourrir et de cheveux pour pondre leur progéniture. Les lentes, quant à elles, sont les œufs pondus par le pou femelle. Elles sont translucides et souvent plus visibles que les poux eux-mêmes. Etant donné que le pou femelle peut pondre jusqu’à dix œufs par jour, mieux vaut se débarrasser correctement de ces parasites.
Comment se transmettent les poux ?
Contrairement aux idées reçues, les poux ne sautent pas et encore moins ne volent mais ils rampent très vite. Leur apparition n’est en rien un signe de manque d’hygiène. Ils se déplacent par contact entre les enfants, durant les jeux, ou quand les manteaux ou écharpes se côtoient dans les vestiaires.
La prévention, une clé pour endiguer ce fléau ?
De simples gestes peuvent éviter que les poux n’élisent domicile sur les petites têtes de vos enfants.
Quelques conseils : attacher les cheveux longs, expliquer aux enfants qu’il vaut mieux ne pas prêter son bonnet, son écharpe ou encore sa casquette en été.
Mais surtout pour éviter la contagion, soyez vigilants afin de détecter précocement l’épidémie.
Les premiers symptômes sont les démangeaisons amenant le grattage de tête. Vérifiez donc en priorité la lisière des cheveux, la base du cou et derrière les oreilles. L’examen du cuir chevelu, pour être efficace, doit se faire en pleine lumière.Pour confirmer leur présence, vous devez trouver des poux vivants. Attention : il est possible d’avoir quelques lentes sans avoir de poux.
Alors que les poux adultes sont difficilement repérables à cause de leur taille microscopique, les lentes sont plus faciles à distinguer. De couleur grisâtre et de forme ovale, elles ressemblent à des pellicules un peu gluantes mais ne se détachent pas d’elles-mêmes des cheveux.
Pour déloger les lentes, on doit utiliser un peigne aux dents très serrées que l’on passera de la racine jusqu’à la pointe du cheveu. L’opération de « délentage » est facilitée sur des cheveux légèrement humides.
Quels sont les traitements efficaces pour venir à bout des lentes et des poux ?
Le traitement des poux a un double but : il doit à la fois éliminer les lentes (traitement lenticide) et les poux (traitement pédiculicide).
Pour cela il existe différents types de traitements :
- Les antiparasitaires : ce sont des produits insecticides, c’est-à-dire des produits qui vont tuer les poux. Il en existe sous différentes formes : lotions, shampoings, aérosols, sprays. Leur mode d’emploi doit être suivi à la lettre afin que la décontamination soit efficace.
De manière pratique, comment faut-il utiliser ces lotions et shampooings ?
Appliquez la lotion antiparasitaire, recherchez les lentes et poux à l’aide d’un peigne fin et retirez-les, faites un bon shampooing anti-poux, recommencez le traitement 2 jours plus tard afin de tuer les poux éclos qui auraient résisté au premier traitement. Veillez aussi à laver soigneusement à l’eau chaude vêtements, bonnets, peluches, linge de lit mais aussi tout objet ayant été en contact avec les parasites.
Attention : si malgré tout cela, les poux réapparaissent deux jours plus tard, changez de traitement et recommencez l’opération après dix jours.
En raison des multiples mutations, les poux sont devenus très résistants, il ne faut donc pas se décourager ! - Les produits asphyxiants : les poux respirant par le corps, il est possible de tenter de les « étouffer ». On peut essayer de les enduire de substances grasses (huiles de monoï, de noix de coco,…) ou de dérivés de silicone (diméticone). Cette approche comprend deux avantages par rapport aux insecticides. Premièrement, elle ne présente aucune toxicité. Deuxièmement, il est impossible que les poux ne deviennent résistants.
- Les anti-poux naturels. Ces alternatives peuvent consister en shampoing à la reine des prés, en l’utilisation de vinaigre, d’huiles essentielles, de jus d’oignon, … Il est important de savoir que ces derniers ne remplacent pas un traitement médicamenteux. De même, il est conseillé de consulter son médecin traitant si malgré tout, l’infection s’aggrave ou ne disparait pas.
Peut-on éviter les poux ?
Il existe des répulsifs contre les pouxfaciles d’utilisation et disponibles sous forme de spray ou encore de granules homéopathiques. N’hésitez donc pas à demander plus d’informations à votre pharmacien. Ces produits ne sont pas des traitements, ils sont donc inutiles quand votre enfant est déjà contaminé. N’hésitez pas à en user de façon préventive quand les poux font leur première apparition dans l’école.
Et vos ados sont aussi concernés !
Afin de lutter contre le phénomène, surtout lors de pics d’infestations dans les écoles, la spécialiste préconise de responsabiliser les ados. « En général, l’infestation a été apportée par la copine avec qui on est tout le temps, à qui on fait des gros bisous. On leur recommande d’avoir un petit périmètre de sécurité, surtout pendant les pics d’infestation. On évite le tête contre tête, comme lors des selfies, on évite les regroupements autour d’un même smartphone, on évite les pyjamas party et on s’attache les cheveux. Les cascades de cheveux sont vraiment des échelles à poux » (source : DH Belgique 27/01/2018)
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